Colmatage artificiel des brèches
Mise en place d’un enrochement en épi (perpendiculaire à la plage)
à 400 mètres de son ancrage à la côte.
Réalisation d’un enrochement longitudinal de 1 km.
Reprofilage mécanique du cordon là où il s’affaisse.
Pose à titre expérimental d’un filet en fibre synthétique pour ensacher le Sillon de Talbert. Près de la moitié de la longueur du Sillon est artificialisée à cette période.
Toutefois ces interventions de consolidation du Sillon de Talbert ont globalement
aggravé les phénomènes d’érosion qu’ils étaient censés combattre.
Ils ont augmenté son affaissement et augmenté sa vulnérabilité aux franchissements par la mer.
Les responsables locaux envisagent alors de gérer le site autrement et de trouver des solutions d’aménagement alternatives.
La dissolution du Syndicat Mixte pour la sauvegarde
et la protection du Sillon de Talbert est alors demandée et sera prononcée en 1993.
En 2001, par transfert de gestion du DPM entre l’Etat et le Conservatoire du littoral, le Cdl est désigné propriétaire par affectation du DPM du Sillon de Talbert.
Les premières actions de gestion sont menées durant l’automne 2004 avec une suppression de 80% des enrochements frontaux, le comblement des brèches, la mise en place d’un cheminement balisé et l’ implantation d’une signalétique.
Le Conservatoire du littoral porte le projet de classement du site du Sillon de Talbert en réserve naturelle régionale auprès de la Commune de Pleubian qui décide en 2005 d’engager la procédure de classement.
Le classement du site du Sillon de Talbert se concrétise en 2006 faisant alors de la réserve naturelle régionale du Sillon de Talbert - Espace remarquable de Bretagne, l’une des deux premières RNR bretonnes.
La circulation motorisée sur le site est limitée par un passage sur les secteurs bas du Sillon pour les professionnels et l’interdiction du stationnement des véhicules de tourisme sur l’estran à lieu en 2007.